jeudi 19 février 2009
Interview Brian J (PIMPS OF JOYTIME)
Bon je vous ai déjà rebattu les oreilles avec The Pimps of Joytime et comment j'avais été bluffée en découvrant leur funky groovy music au Nublu en décembre dernier. J'avais téléchargé (légalement, je rassure tout le monde...) l'album High Steppin' (oct. 2007) direct et passé les jours suivant à m'en délecter. Et puisque je faisais des recherches sur le groupe, j'en avais profité pour solliciter une interview tout aussi direct.
Et là voici enfin... Brian Jay m'a reçue dans son très artsy loft de Bushwick/Williamsburg, au milieu de ses multiples collections (guitares, claviers, chapeaux... l'essence de POJ se trouve dans le home studio de Brian) pour se prêter à l'exercice de l'interview (durant laquelle nous avons, sans surprise, parlé de musique, de NYC, et de politique). De nombreux "cut" plus tard, il m'a également fait une petite impro de clavier.
Ça, c'était en décembre dernier. Leur album Funk Fixes & Remixes qui, comme son nom l'indique, est un album de remixes des titres de High Steppin', venait de sortir, et Jay me disait travailler sur l'opus suivant (que j'ai hâte de découvrir, soit dit en passant). Depuix, le remix de "Bonita" par DJ Vadim tourne sur Radio Nova. A ses côtés, on trouve Nickodemus, Hi-Perspective ou Chico Mann (dont je vous reparlerai très prochainement si j'arrive à aller les voir au Nublu le 5 mars... pour ceux qui n'auraient pas suivi, les Roots sont au Highline Ballroom le même soir. Je déteste quand il y a deux bonnes soirées ou deux bons concerts le même soir, il devrait y avoir une loi contre ça...).
Bref, l'interview est là, je vous laisse faire connaissance avec le pimp des pimps !
mercredi 18 février 2009
The Roots en formule à volonté
Et parmi les trucs qu'on peut apprécier à NY et vraiment nulle part ailleurs, il y aura la résidence des Roots au Highline Ballroom. Et oui, le groupe de hip hop va mettre en musique le nouveau Late Night Show de NBC, présenté par Jimmy Fallon et judicieusement appelé Late Night with Jimmy Fallon.
L'émission (qui doit commencer le 5 mars) dispose d'ores et déjà d'un site internet qui propose des web-épisodes (feat. The Roots pour une paire d'entre eux) de l'installation et de la mise en place du show. On peut même voter pour la chaise sur laquelle il doit s'asseoir (trop chouette).
Enfin bref, donc, les Roots y seront et du coup ils comptent bien mettre leur séjour à NYC à profit. "The Roots Present: The Jam" débutera le 5 mars et se prolongera tout au long du printemps (dates exactes plus bas). Et parce qu'une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, de nombreux invités devraient être de la partie. Damned, va falloir y aller à chaque fois...
Et pour ceux qui n'en auraient pas assez avec tout ça, ?uestlove fera le DJ tous les jeudis au Poisson Rouge, du 26 mars au 28 mai. Là encore, on peut imaginer de bonnes surprises au niveau des invités...
The Roots @ Highline Ballroom
05/03 New York, NY - Highline Ballroom
19/03 New York, NY - Highline Ballroom
31/03 New York, NY - Highline Ballroom
14/04 New York, NY - Highline Ballroom
21/04 New York, NY - Highline Ballroom
13/05 New York, NY - Highline Ballroom
18/05 New York, NY - Highline Ballroom
26/05 New York, NY - Highline Ballroom
02/06 New York, NY - Highline Ballroom
10/06 New York, NY - Highline Ballroom
16/06 New York, NY - Highline Ballroom
23/06 New York, NY - Highline Ballroom
?uestlove @ Le Poisson Rouge
26/03 New York, NY - (Le) Poisson Rouge
02/04 New York, NY - (Le) Poisson Rouge
09/04 New York, NY - (Le) Poisson Rouge
16/04 New York, NY - (Le) Poisson Rouge
23/04 New York, NY - (Le) Poisson Rouge
30/04 New York, NY - (Le) Poisson Rouge
07/05 New York, NY - (Le) Poisson Rouge
04/05 New York, NY - (Le) Poisson Rouge
21/05 New York, NY - (Le) Poisson Rouge
28/05 New York, NY - (Le) Poisson Rouge
lundi 16 février 2009
Vous avez dit "politics" ?
En plus, c'est quand même mieux quand c'est un lié à la musique, vu que c'est l'objet de ce blog, mais figurez-vous que ce n'est pas si facile de trouver des sujets music & politics (et accessoirement NYC).
Mais bon, à la demande presque générale, un sujet "politique". Enfin, économique en fait. Mais ça, c'est pas vraiment de ma faute, c'est le sujet hype par excellence ces jours-ci.
Et il se trouve qu'à Washington DC, le Congrès a voté le colossal plan de relance économique (hmm, je sens que ça va devenir moins intéressant de passer ses vacances aux States). Du coup, Barack Obama va voyager un peu. Il sera à Denver mardi, afin de promulguer le plan de sauvetage de l'économie (l'idée est de réduire les impôts afin de relancer la consommation, et de financer des projets de construction et de rénovation d'infrastructures afin de créer des emplois).
Et puis jeudi, le président va discuter pognon avec ses voisins canadiens. Pourquoi ? Parce qu'apparemment la survie des usines que les Canadiens exploitent dans l'Ontario dépend pour beaucoup de celle des trois grands constructeurs automobiles de Detroit (General Motors, Ford et Chrysler). Là encore, c'est Geithner qui va s'y coller (en lieu et place d'un so-called "tsar de l'automobile"). Bon, moi les voitures, ça m'ennuie un peu, mais si vous voulez en savoir un peu plus sur comment restructurer le secteur de l'automobile, vous pouvez aller jeter un oeil par là.
Kim Garrison @ Pop In
jeudi 12 février 2009
Telepathe - Dance Mother
Label : Iamsound/V2-Cooperative Music
Genre : electro, rock, pop
Date de sortie : 26 janvier 2009
Production : David Sitek
Patrie du hip-hop, plaque tournante de l'afrobeat, carrefour du rock alternatif et de la folk urbaine, Brooklyn commence aussi à se spécialiser dans l'électro-rock teintée de tout ce que vous voulez, en témoignent Yeasayers ou Gang Gang Dance. Quelque part dans ce coin, entre primitivisme et technologie (au choix), il faudra dorénavant compter avec Telepathe (prononcer telepaTHY), formé de Busy Gangnes et Melissa Livaudais.
Le duo féminin a, comme de nombreux groupes adeptes du DIY à l'âge de la musique 2.0, creusé son trou sur Internet, en créant un buzz avec leur single naïf et funky "Chromes On It" qui, bien qu'efficace, n'est pas vraiment le sommet du subséquent album, Dance Mother, heureusement.
A l'instar de leurs voisins de GGD (mais en sacrement plus accessible), les deux gamines (on dit ça, on n'en sait rien, on se base sur leur look fluo-kid) mêlent à leur electro-pop des touches de musique world (rythmes et chants aux sonorités ethniques, comme dans "Lights Go Down", qui réussit le tour de force de conjurer en même temps les nappes synthétiques glacées de Goldfrapp) ou de hip-hop destructuré. On passe de l'electro vigoureuse et réjouissante de "So Fine" à l'émotion étrange de "In Your Line" en un battement de coeur et sans se sentir désorienté. C'est qu'à la prod opère un petit génie : le TV On The Radio David Sitek, qui rate rarement son coup (exception qui confirme la règle: Scarlett Johansson).
D'un coup de baguette magique, Sitek a harmonisé le tout, transformant les blips synthétiques en pop à l'état pure (enfin pop avant-gardiste, qu'on soit bien d'accord), conservant juste assez de dissonances pour éviter de tomber dans le sirupeux. Il reste cependant quelques ratés, comme le martial et dramatique "Trilogy", qui semble s'égarer légèrement entre violons enjoués et basse dubstep (et 7 min, c'est long, ceux qui ont tenté le speed dating vous le confirmeront).
Sans compter qu'il y a aussi pas mal de hype derrière tout ça : les deux Brooklinites (maintenant que je connais le nom qui désigne les habitants de Brooklyn, je risque d'en abuser) partagent le label de Little Boots et le merchandising designer de Simian Mobile Disco. Mais ça n'empêche, Gangnes et Livaudais sont certainement capable du meilleur, et si tout va bien, ce dernier devrait pointer son nez dès leur prochain album. Je ne sais pas si leur coup d'essai a fait danser leurs mamans, mais je suis prête à parier que ça fonctionnera avec vous.
Lire la chronique de Gang Gang Dance
mercredi 11 février 2009
A(LIVE) of Night
Hier soir, les Brooklynites (il paraît que c'est comme ça qu'on appelle les habitants de Brooklyn en français) de Crystal Stilts présentaient leur premier opus, Alight of Night, à Mains d'Oeuvres, en première partie de The Chap. Et, sur scène comme dans son iPod, difficile de nier les réminiscences eighties, Jesus & Marie Chain et, surtout, Joy Division.
Alorsaprès, aussi charmant soit-il dans son slim (pas la meilleure invention qui soit, surtout sur les personnes de sexe masculin, et pourtant sur toutes les jambes de rockeux qui se respectent), Brad Hargett n'a pas tout à fait la prestance et le charisme de Ian Curtis. Mais finalement, son attitude détachée colle merveille au ton morne de sa voix, emballée, voire noyée, dans des vagues ondulantes de réverb'. Volontaire ou pas, c'est le roi du shoegazing. A moins que ses yeux ne soient tout simplement fermés. C'est à peine s'il sort de sa torpeur pour les titres les plus "dansants". Derrière lui, le guitariste JB Townsend joue dos au public pendant une bonne moitié du concert, et la batteuse Frankie Rose, s'en donne à coeur joie même si elle semble jouer plus ou moins la même chose pendant chaque chanson, dans un style minimaliste à la Meg White. Le bassiste est là, le clavier est caché derrière un pilier.
Pas nécessairement des bêtes de scène donc, mais ils ont sans doute aussi pâti de la comparaison avec The Chap qui eux, font dans le show survolté (et pas seulement parce que le bassiste est en short et que le batteur est à mi-chemin entre le mormon et le sataniste) mais millimétré.
mardi 10 février 2009
Poor rich New Yorkers...
Et oui, on se rend pas compte, mais il semblerait que ces banquiers qui se font 2 ou 3 millions de dollars par an finissent l'année comme vous et moi : dans le rouge. Enfin, on ne sait pas si c'est avant ou après le bonus, mais quand même... C'est qu'ils ont des p*** de frais de fixe ! Et déménager à Brooklyn et acheter une Metrocard est certainement hors de question. Ce serait sans doute le début de la fin pour ces financial executives... Poor them...
Parce que oui, vivre à NY, c'est pas donné. Une récente étude du Center for an Urban Future a estimé que pour mener une vie simple type classe moyenne coûte 50 000 dollars à Houston, contre 123 000 à NYC. Comme quoi everything n'est pas bigger au Texas.
Alors le New York Times fait le cacul. Imaginez un des ces patrons, marié, avec 2 enfants. Les taxes moyennes par semaine sur un salaires de 500 000 dollars sont les suivantes :
- taxes fédérales : 2 645 dollars
- assurance santé : 139 dollars
- taxes de l'Etat : 682 dollars
- taxes de la ville : 372 dollars
En enlevant encore 6 621 dollars par an de Sécurité Sociale, notre patron rentre chez lui avec un bon gros chèque de 293 000 dollars annuels.
La démonstration par A+B continue avec les frais de vie.
- Vacances (un séjour au soleil l'hiver, un séjour au ski au printemps) : min. 16 000 dol. ;
- Appartement 3 pièces tout ce qu'il y a de plus modeste: 8 000 dol. d'emprunt + 8 000 dol. de syndic = 192 000 dol./an ;
- Maison de vacances dans les Hamptons (là encore, pas celle qui donne sur la plage ni rien) : 240 000 dol./ an pour l'emprunt
- Chauffeur/bodyguard : entre 75 000 et 125 000 dol./an si le chauffeur est par exemple un ancien policier (intéressante reconversion) + 700 dol./mois rien que pour garer la limousine.
- Gym : un coach perso 3 heures/semaines = 12 000 dol./an, indispensable pour porter une
- robe Vera Wang à un gala de charité : 10 000 à 15 000 dol./gala = admettons 35 000/an
- 2 enfants en école privée : 64 000 dol./an
- le tutorat à domicile : 3 750 dol./an
- la nounou : 45 000 dol./an (vachement moins payée que le chauffeur la nounou...)
- Alimentation : apparemment une famille de 4 peut dépenser dans les 15 000 dol./an
Tout ça, ça fait quelque chose comme 800 000 dol. Et puis il y a les resto et autres sorties, le pressing pour les costumes de Monsieur et les chaussures de Madame, et l'infinité de petites choses tout aussi indispensables pour supporter les aléas de la vie dans l'Upper East Side.
En gros, il manque quelque chose comme 1 million de dollars aux 500 000 alloués par Barack Obama pour que le patron puisse conserver son train de vie. A quelques dizaines de milliers de dollars près.
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Pour mieux se rendre compte de la dure réalité de la vie dans l'Upper East Side, il plusieurs possibilités.
- TV : on conseillera Dirty Sexy Money aux adultes (série annulée mais les 2 saisons suffisent largement à appréhender le concept), Gossip Girl (2e saison en cours, et vu le succès rencontré par la série, pas la dernière) ou le film Cruel Intentions (starring Buffy la tueuse de vampires) aux ados et pré-ados .
- lectures : les livres de Candace Bushnell sont un must, Gossip Girl existe aussi en livres (c'était même le format initial), un petit coup d'oeil à ce blog (en anglais) peut également s'avérer assez instructif.
- la fameuse 5 Boroughs Ice Cream Upper East Side, dont le nom parle pour le quartier : Rich White Vanilla
The Pimps of Joytime sur Nova
Et voilà, je suis de bonne humeur pour la journée.
lundi 9 février 2009
Crystal Stilts @ Mains d'Oeuvres
The Chap (UK) + Electric Electric (FR) + Crystal Stilts (US) le mardi 10 février, 20h30, à Mains d'Oeuvres (St-Ouen).
A noter pour les dijonnais que pour vous, c'est aujourd'hui que ça se passe : Crystal Stilts sera en showcase à la fnac cet après-midi, et en concert ce soir au Flannery's.
Pour lire la chronique de l'opus Alight of Night (2008), c'est par ici.
jeudi 5 février 2009
Barack Obama "screwed up", mais pas que...
Le président Barack Obama avait réagi la semaine dernière avec vigueur à l'annonce que la banque d'affaires Merrill Lynch avait versé en fin d'année pour 4 milliards de dollars de primes à ses cadres. Un bonus donné en dépit des pertes gigantesques qui l'avaient contrainte à accepter son absorption par sa concurrente Bank of America.
"Ce qui scandalise les gens, à juste titre, c'est qu'on récompense des dirigeants pour leur échec, surtout quand c'est le contribuable qui subventionne la récompense", a dit Barack Obama. "La rémunération des hauts responsables d'entreprises qui reçoivent une aide extraordinaire de la part du contribuable américain sera limitée à 500.000 dollars, ce qui ne représente qu'une fraction des salaires dont nous avons entendu parler récemment", a-t-il dit.
Par ailleurs, Barack Obama a également indiqué que le Trésor annoncerait la semaine prochaine une nouvelle stratégie pour relancer le système financier et faire à nouveau circuler le crédit.
Au même moment, le Président américain fait la une pour son surprenant aveu : "I screwed up". En français : "J'ai merdé/foiré/cafouillé" selon les différentes traductions des médias français.
Barack Obama ne s'est pas embarrassé des convenances pour commenter, mardi, les retraits de son secrétaire à la Santé, Tom Daschle, et de Nancy Killefer, chargée de veiller au bon fonctionnement des programmes fédéraux et des dépenses. Tous deux ont récemment été aux prises avec le fisc américain. Tom Daschle s'est ainsi vu réclamer 100 000 dollars d'arriérés d'impôts. Il s'en est acquitté il y a quelques semaines seulement. Sa confirmation au poste de secrétaire d'Etat par le Sénat n'était pas forcément compromise, mais il a préféré renoncer, ne pouvant plus espérer « la totale confiance du Congrès et des Américains ».
Bon plan communication. Les médias sont tellement focalisés sur la formule utilisée que le fond du problème est à peine abordé. Quant à la formule, Christine Kervellant, directrice adjointe de la rédaction de l'Express rappelle qu'elle avait déjà été employée par un politicien américain, et à une époque pas très lointaine qui plus est. Alors, par qui ?
"Vous n'allez pas le croire: John McCain ! Oui, le concurrent malheureux d’Obama ! Parce qu’il avait raté un "Late show", une émission politique avec David Letterman (motif: suspension de campagne consécutive au déclenchement de la crise économique), il s’était excusé en direct, à la télévision, par un «Sorry… I screwed up». Et l'Histoire n’a rien retenu! Comme souvent, les pionniers sont bien mal récompensés."
Sources : Rue89, NouvelObs, Blog de C. Kerdellant
mercredi 4 février 2009
Fires of Rome showcase
Donc, better late than never, Andrew Wyatt et ses amis de Fires of Rome sont en showcase à 18h, au Virgin Megastore des Champs-Elysées. Je n'y serai pas mais si quelqu'un y va, je lui serai reconnaissant de me faire savoir si Andrew a toujours de la farine sur la figure et s'il descend de son piedestal pour fendre la foule micro en main.
Enjoy the show !
Opéra Hip-Hop
Et puis aux Etats-Unis, le réalisateur Kenzo Digital (non, je ne sais pas si c'est son vrai nom) a créé un opéra hip-hop expérimental. C'est tout de suite plus original, d'autant qu'il en a fait un film.
Etant donné que les rappeurs Nas, Jay Z, Ghostface, Biggie Small et Raekwon ; les acteurs Samuel Jackson, Delroy Lindo et Laurence Fishburne et le chanteur soul Joe Bataan apparaissent au générique, c'était sans doute la meilleure solution.
Ca s'appelle City of God's Son, et à travers une histoire assez classique (le passage à l'âge adulte, si j'ai bien compris), ça explore l'histoire du hip hop ainsi que celle des films de gangster. Mais surtout, ce n'est pas qu'un film. Véritable hommage au hip-hop du New York des années 90, la bande son redéfinit le remix. Si vous ne me croyez pas, jugez par vous-même en la téléchargeant sur le website de COGS.
"City of God's Son" Trailer - Kenzo Digital - www.CityofGodSon.com from Kenzo Digital on Vimeo.
Kenzo Digital prévoit d'en faire une installation artistique cet été (a priori dans une galerie extérieure de Chelsea), élevant son film/opéra/musical en "Beat Cinematic" (c'est pas moi qui le dit, c'est lui). L'idée, c'est de permettre à l'auditeur de faire l'expérience de la musique dans un environnement visuel particulier.
En fait, Kenzo Digital a prévu tellement de facettes à son projet que le mieux est encore de profiter du passage sur le site (pour le téléchargement de la musique) pour lire tout ce qu'il a à dire. Et puis, le concept dans sa totalité reste encore légèrement abstrait dans mon esprit. Il va falloir attendre l'été !
Pour ceux qui se demandent qui est Kenzo Digital, c'est un ex-graffiti artist (dans sa prime jeunesse, apparemment) aujourd'hui vidéaste et réalisateur qui a notamment réalisé des clips et des pubs, mais aussi des films présentés au Tribeca Film Festival, ce genre de choses. Ajoutons qu'il travaille également à la production de l'album solo de Taz Arnorld (Sa-Ra), et on comprendra que Kenzo Digital est un artiste multi-facettes.
mardi 3 février 2009
La Mixtape de l'Investiture
Elaborée par DJ Z-Trip pour l'organisation MoveOn.org, le mix de 30 minutes suit la formule habituelle des mixtapes consacrées à Obama : des morceaux de discours du nouveau Président (et cette fois du Dr. Martin Luther King Jr.) sur de la musique (cette fois des titres dansants à souhait)
Et elle se télécharge là.
DJ Z-Trip avait déjà fait une première mixtape (Pt. 1, donc), qui se télécharge ici.
lundi 2 février 2009
Rock & The City = Home
Alors j'attends confirmation, parce qu'au moment où j'allumais ma télé, ça a embrayé sur Sean Lennon et Grandmaster Caz, dans son bus, entre l'Apollo Theatre (mon royaume pour un concert à l'Apollo Theatre) et Brooklyn. Puis le Chelsea Hotel, home sweet home.
Au final, c'était très court. A peine le temps de saisir les grandes lignes de ce que peut représenter New York en termes de musique. Mais juste assez pour avoir hâte d'y retourner.
Pour ceux que ça intéresse, le prochain numéro de la série Rock & The City (prochainement disponible en DVD) nous emmène à Berlin. Autre ville, autre musique.
Rock & The City
Ca se passe sur Arte (sûr que sur M6, ça m'aurait tout de suite moins tenté), le lundi, et ce soir, c'est New York. Sur le site d'Arte, on peut lire ça : "De Soho à Brooklyn, du Bronx à Nolita, chaque quartier de New York a son identité propre. La musique y est cosmopolite, bouillonnante, moderne, et inspirée". C'est pas moi qui irait dire le contraire.