C'était mi-avril, et je n'avais donc pas filmé le show, pour diverses raisons que je ne partagerais pas avec vous (qui a dit que les bloggueurs ne pouvaient pas avoir de vie privée ?... Personne ? Oui, c'est vrai, personne).
Mais, la bonne nouvelle, c'est que Joly l'a fait pour wwwhatsup, son blog vidéo sur la scène underground new yorkaise, et que je n'ai même pas eu à chercher (thanks for the links, Joly).
Donc, voilà, pour ceux qui ont également raté la performance parisienne (décevante, d'après ce que j'ai cru comprendre), une petite idée de ce dont nos deux brooklinites (et leurs trois danseuses) sont capables.
So Fine
Crimes & Killings
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lundi 4 mai 2009
jeudi 16 avril 2009
Telepathe Record Release Party @ The Annex
Hier soir avait lieu la release party du premier album de Telepathe, Dance Mother. L'album est sorti il y a déjà deux mois, mais on s'en fout. C'était surtout leur dernière date new-yorkaise avant de s'envoler pour le France, où elles commenceront leur tournée à Nancy, avant se s'arrêter à Paris pour une date à la Maroquinerie (25 avril). Nos amis anglais auront, pour leur part, la chance de les voir en même temps que les excellents School of Seven Bells.
Pas de vidéo du concert, malheureusement. Et la photo ci-dessus a été prise à un autre concert. mais l'idée est là. Melissa et Busy apparaissent dissimulées sous des capuches et se calent derrière leurs machines. Les tuniques/k-way disparaîtront pour laisser place à des tee-shirts (je suis un peu loin, mais on me dit que l'une porte un t-shirt Joy Division et l'autre un t-shirt... hmm, syndrome du poisson rouge... mais en tout cas c'était un rappeur).
On retrouve l'electro vigoureuse aux accents étranges qu'on avait découvert sur l'opus, l'énergie pure qui s'en dégage, mais bizarrement, personne ne danse. En fait, personne ne bouge. Le concert en lui-même s'apparente à une performance de karaoke sur MacBook. Gangnes joue les MCs et Livaudais tape en rythme sur ses drum pads. Elles enchaînent les morceaux (et quand je dis "enchaînent', ça veut dire "enchaînent". Les pauses, c'est pour les groupes à guitares), les beats ethniques de Lights Go Down font place à la candeur juvénile de So Fine, et le public reste incroyablement stoïque. C'est à n'y rien comprendre.
C'est peut-être pour ça que Telepathe a recruté 3 danseuses, alignées sur l'avant de l'étroite scène, qui leur laisse à peine assez de place pour exécuter leurs mouvements tribaux. Mais l'ensemble est visuellement intéressant, légèrement hypnotisant, comme la musique à la fois binaire et enveloppante des brooklynites. Quarante-cinq minutes plus tard, c'est terminé.
Je craignais un peu d'être décue, de découvrir que l'opus devait tout au travail de production de Dave Sitek. Le fait que le côté "live" de la performance se résume aux voix et à la batterie électronique permet de passer à côté de cette question. Au final, on s'en moque.
Lire la chronique

On retrouve l'electro vigoureuse aux accents étranges qu'on avait découvert sur l'opus, l'énergie pure qui s'en dégage, mais bizarrement, personne ne danse. En fait, personne ne bouge. Le concert en lui-même s'apparente à une performance de karaoke sur MacBook. Gangnes joue les MCs et Livaudais tape en rythme sur ses drum pads. Elles enchaînent les morceaux (et quand je dis "enchaînent', ça veut dire "enchaînent". Les pauses, c'est pour les groupes à guitares), les beats ethniques de Lights Go Down font place à la candeur juvénile de So Fine, et le public reste incroyablement stoïque. C'est à n'y rien comprendre.
C'est peut-être pour ça que Telepathe a recruté 3 danseuses, alignées sur l'avant de l'étroite scène, qui leur laisse à peine assez de place pour exécuter leurs mouvements tribaux. Mais l'ensemble est visuellement intéressant, légèrement hypnotisant, comme la musique à la fois binaire et enveloppante des brooklynites. Quarante-cinq minutes plus tard, c'est terminé.
Je craignais un peu d'être décue, de découvrir que l'opus devait tout au travail de production de Dave Sitek. Le fait que le côté "live" de la performance se résume aux voix et à la batterie électronique permet de passer à côté de cette question. Au final, on s'en moque.
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jeudi 12 février 2009
Telepathe - Dance Mother

Label : Iamsound/V2-Cooperative Music
Genre : electro, rock, pop
Date de sortie : 26 janvier 2009
Production : David Sitek
Patrie du hip-hop, plaque tournante de l'afrobeat, carrefour du rock alternatif et de la folk urbaine, Brooklyn commence aussi à se spécialiser dans l'électro-rock teintée de tout ce que vous voulez, en témoignent Yeasayers ou Gang Gang Dance. Quelque part dans ce coin, entre primitivisme et technologie (au choix), il faudra dorénavant compter avec Telepathe (prononcer telepaTHY), formé de Busy Gangnes et Melissa Livaudais.

A l'instar de leurs voisins de GGD (mais en sacrement plus accessible), les deux gamines (on dit ça, on n'en sait rien, on se base sur leur look fluo-kid) mêlent à leur electro-pop des touches de musique world (rythmes et chants aux sonorités ethniques, comme dans "Lights Go Down", qui réussit le tour de force de conjurer en même temps les nappes synthétiques glacées de Goldfrapp) ou de hip-hop destructuré. On passe de l'electro vigoureuse et réjouissante de "So Fine" à l'émotion étrange de "In Your Line" en un battement de coeur et sans se sentir désorienté. C'est qu'à la prod opère un petit génie : le TV On The Radio David Sitek, qui rate rarement son coup (exception qui confirme la règle: Scarlett Johansson).
D'un coup de baguette magique, Sitek a harmonisé le tout, transformant les blips synthétiques en pop à l'état pure (enfin pop avant-gardiste, qu'on soit bien d'accord), conservant juste assez de dissonances pour éviter de tomber dans le sirupeux. Il reste cependant quelques ratés, comme le martial et dramatique "Trilogy", qui semble s'égarer légèrement entre violons enjoués et basse dubstep (et 7 min, c'est long, ceux qui ont tenté le speed dating vous le confirmeront).

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