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vendredi 20 mars 2009

Don't Worry, Be Happy (next generation)

C'est marrant, à chaque fois que j'atterris au nublu, c'est un peu par hasard, et à chaque fois, le son est tellement bon que je me demande pourquoi je n'y vais pas plus souvent... Sachant que j'ai habité juste en face pendant une semaine sans y poser un orteil, j'imagine que je ne suis pas prête de répondre à cette question.


Quoiqu'il en soit, hier soir, j'allais au nublu pour écouter une copine d'un copain, enfin le truc classique. Le groupe s'appelle The Crowd. L'ami en question ne pouvait guère m'en dire plus, mais découvrir de nouveaux groupes fait partie des plaisirs de la vie, non ? Et donc, The Crowd, c'est Adeline, Akil Dasan et Randy Mason. Franchement, j'ai cherché en vain leur myspace, mais il y a trop de groupes qui s'appellent Crowd quelque chose et j'ai pas trouvé. En revanche, quelques vidéos visiblement réalisées dans leur salon. J'ai l'air de me moquer, comme ça, mais ils assurent vraiment. Hip hop teinté de soul, rythmes groovy aux accents oldschool bien rafraîchissant. Et puis, ça tombe bien qu'on trouve des vidéos, parce qu'au nublu, il fait tellement sombre que je n'ai même pas pris la peine de sortir ma caméra.





Quand on cherche, on trouve :
- le myspace de The Crowd
- le myspace d'Adeline, la chanteuse française de The Crowd
- le myspace d'Akil et le myspace de Randy



Mais la bonne surprise, c'était surtout la suite. Taylor McFerrin et TK Wonder. Ça doit vous rappeler un truc McFerrin, normalement. Taylor est le fils de Bobby ("Don't Worry, Be Happy", ça, ça vous dit forcément quelque chose). Mais pas que. Car le petit a du talent à revendre.


D'abord, il est plutôt doué comme human beatbox (mais il a l'air de penser que limite tout le monde peut beatboxer, même s'il admet que certains, comme Rahzel, ont apporté une vraie technique). Sinon, il fait des petites pépites de broken beat, de hip hop et de soul (sur lesquelles il vient beatboxer). En 2007, il a sorti un EP, Broken Vibes, notamment remarqué par Gilles Peterson, ce qui lui a permis de tourner un peu eu Europe (au djoon à Paris, par exemple).


Mais ce soir, il était accompagné de TK Wonder, dont il a visiblement produit quelques titres. Cette fille a un flow impressionnant, elle débite ses mots à la manière d'un Busta Rhymes sous acide, sur des sons electro crasseux orchestrés par McFerrin, qui beatbox l'air de rien de son côté. Wow, ça dépote. Ils sont aussi impressionnants l'un que l'autre. Ça a un petit côté grime, ou dirty south plutôt de ce côté de l'Atlantique, ce qui n'est pas très commun à NYC. Mais le set se clôt sur du pur Taylor McFerrin, ambiance broken soul chaude et enveloppante qui donne envie de rester au nublu jusqu'en 2010...

Allez, c'est pas parce que je n'ai pas pu filmer tout ça que vous ne pouvez pas en profiter de votre côté : les deux compères ont fait la première partie de Talib Kweli, et ça, on le trouve sur YouTube.



Et un peu de Taylor McFerrin tout seul (djoon, novembre 2007):



Et encore quelques liens :
- le myspace de Taylor McFerrin
- l'interview de Taylor McFerrin sur onlygroove (2007)
- le myspace de TK Wonder

jeudi 19 février 2009

Interview Brian J (PIMPS OF JOYTIME)


Bon je vous ai déjà rebattu les oreilles avec The Pimps of Joytime et comment j'avais été bluffée en découvrant leur funky groovy music au Nublu en décembre dernier. J'avais téléchargé (légalement, je rassure tout le monde...) l'album High Steppin' (oct. 2007) direct et passé les jours suivant à m'en délecter. Et puisque je faisais des recherches sur le groupe, j'en avais profité pour solliciter une interview tout aussi direct.

Et là voici enfin... Brian Jay m'a reçue dans son très artsy loft de Bushwick/Williamsburg, au milieu de ses multiples collections (guitares, claviers, chapeaux... l'essence de POJ se trouve dans le home studio de Brian) pour se prêter à l'exercice de l'interview (durant laquelle nous avons, sans surprise, parlé de musique, de NYC, et de politique). De nombreux "cut" plus tard, il m'a également fait une petite impro de clavier.

Ça, c'était en décembre dernier. Leur album Funk Fixes & Remixes qui, comme son nom l'indique, est un album de remixes des titres de High Steppin', venait de sortir, et Jay me disait travailler sur l'opus suivant (que j'ai hâte de découvrir, soit dit en passant). Depuix, le remix de "Bonita" par DJ Vadim tourne sur Radio Nova. A ses côtés, on trouve Nickodemus, Hi-Perspective ou Chico Mann (dont je vous reparlerai très prochainement si j'arrive à aller les voir au Nublu le 5 mars... pour ceux qui n'auraient pas suivi, les Roots sont au Highline Ballroom le même soir. Je déteste quand il y a deux bonnes soirées ou deux bons concerts le même soir, il devrait y avoir une loi contre ça...).

Bref, l'interview est là, je vous laisse faire connaissance avec le pimp des pimps !

vendredi 5 décembre 2008

Music vs Books

Damned. Le première chose que j'ai faite en rentrant a été d'ouvrir mon ordinateur, pleine de bonne volonté (et pleine de musique dans ma tête) pour vous parler de ce super groupe que je viens de voir jouer : The Pimps of Joytime. Le choix du patronyme prête à confusion. Pour un peu, je m'attendais à entendre du rap hardcore de seconde zone. Ouf, rien de tel. Leur opus, High Steppin, est classé en Soul/R&B sur iTunes, mais ces proxénètes ont plus d'un tour dans leur sac. Soul, dub, afrobeat, rock... c'est surtout funky en diable.

A peine entrée dans le club (dont je tairai le nom pour la simple et bonne raison que je l'ai oublié, mais c'était quelque part dans l'East Village), mes pieds ont déclaré leur indépendance. Effet domino assuré : le temps d'un détour par le bar, et mes jambes, mes bras, ma tête avaient suivi le mouvement. Sur scène, ils sont 5 : le chanteur-guitariste-claviériste, le percu-chanteur à ses heures, le batteur, la chanteuse-multi-percussioniste, la bassiste. C'est un peu comme si David Axelrod, SSly Stone, Jamie Lidell et Sara jouaient ensemble, avec, en guests, Curtis Mayfield et Gilberto Gil. Et plein d'autres. Ca peut paraître un peu exagéré comme ça, mais vraiment, c'est l'effet que ça fait.

Enfin bref, donc en rentrant, je n'avais qu'une hâte : en parler. Le problème, c'est que leur website est en (re-)construction, et que leur MySpace est en maintenance. Etait, en réalité. Parce que là, tout de suite, il fonctionne très bien. Et là, surprise, je découvre qu'ils jouaient avec DJ Nickodemus, que j'ai pu voir mixer il y a quelques temps dans un restaurant de dim sum (lui-même situé dans un mall, et accessible par un escalator) à Chinatown, en compagnie de Sid Vaga, Mariano et, last but not least, Gilles Peterson himself en special guest. A propos, le club c'était le Nublu, dans ma liste des endroits où aller depuis le début de mon séjour à NYC. Ca veut également dire que vous auriez pu vous aussi profiter du concert, le nublu étant une des sources d'Awdio. Des raisons personnelles m'empêchent de faire la promo d'Awdio, mais je vous dirai quand même de vous connecter le 8 janvier 2009, parce que The Pimps of Joytime & Nickodemus remettent le couvert, et que bon, après tout c'est pas leur faute ni celle de nublu si j'ai un soupçon de ressentiment envers Awdio. Ajoutons que l'album des Pimps est sorti sur Wonderwheel Recordings qui est, me semble-t-il le label dudit Nickodemus...

Tout ça devient un peu confus. L'heure tardive peut-être. Ou la musique qui résonne encore dans ma tête. En plus au départ, comme leur MySpace ne fonctionnait pas, et que leur site n'était pas vraiment une mine d'information, je pensais juste écrire quelques lignes, et enchaîner sur une booklist NYC/music/politics (d'où le titre de l'article)... Mais je vais plutôt la mettre dans la sidebar, parce qu'elle nécessitera sans doute des mises à jour. Et puis je vais plutôt m'en occuper demain. Là tout de suite, je vais télécharger l'album des Pimps of Joytime :)