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jeudi 13 août 2009

Kim Garrison dans ton salon (et toi dans son salon)

Aaah les nouvelles techno... Alors que je suis en pleine galère d'installation réseaux, vpn et tutti quanti, la New-Yorkaise d'adoption webcast depuis son appartement à Brooklyn, via la plateforme ustream.

Au programme : concert acoustique depuis son salon (ou sa cage d'escalier, on ne sait pas trop, finalement) et chat en direct avec fans et amis...


La 1e a donc eu lieu hier, et j'avoue avoir, malgré toute ma bonne volonté, oublié de me connecter à l'heure dite (sinon, une petite alarme sur son téléphone, il paraît que c'est pas mal). Heureusement, la belle réitèrera l'expérience les mercredis 19 et 26 août, à 19h30 heure locale, soit 1h30 du matin chez nous.

Pour les couche-tôt qui à cette heure là rêvent comme des bienheureux, les party people qui sont encore en train d'écluser les bars ou les vacanciers en grève d'Internet, il y a aussi la possibilité de voir tout ça en vidéo (36 min).

dimanche 21 juin 2009

Interview Jay Hammond (TRIPPERS & ASKERS)





Ce qu'il y a de bien à New York, c'est que chaque sortie représente l'occasion de découvrir à la fois un endroit qui déchire et un groupe qui dépote. Bon alors j'avais déjà été au Monkey Town, bar-restaurant-lieu artistique alternatif de Brooklyn, qui, outre une carte très alléchante, propose à ses clients de se sustenter confortablement installés sur des banquettes (oui, c'est possible de manger à moitié allongé, et oui les orgies romaines devaient être plutôt sympathiques) tout en profitant de concerts, projections vidéo sur les écrans couvrant les quatre murs de la salle, ou happenings en tout genre.

Mais ce soir là, le 23 mai dernier, j'y allais pour découvrir Trippers and Askers, formation brooklynite menée par le singer-songwriter Jay Hammond. Leur myspace était un peu avare d'information, mais l'unique chanson, Anna, m'avait charmée. Folk légère et gracile, arrangements délicats, voix aérienne, si le reste du répertoire du groupe était à l'image de cette chanson, le concert promettait d'être un instant magique.

Et magie il y a eu. Jay et ses camarades ont mis leur public en état d'apesanteur. A l'instar des images projetées sur les murs, la musique de Jay ondule, et emporte l'auditeur telle une douce vague sur le sable tandis que le hammered dulcimer égrenne ses notes comme des gouttes de pluie. Mais oui, tout à fait, il y a de l'eau dans la musique de Trippers & Askers.

La douceur des compositions et les arpèges de guitares évoque une tournure folk à laquelle on aurait cependant tort de se fier. Les instrus sont recherchées, contrebasse, batterie, hammered dulcimer forment des nappes venant s'envelopper les unes les autres avec ça et là, d'infimes et subtiles ruptures de rythmes venant faire tressailler l'apparente harmonie de l'ensemble. Le garçon a longuement étudié le jazz, et ne l'a pas oublié.



Alors peut-être pas le concert idéal pour booster les énergies un samedi soir, mais la bande son idéale d'un moment d'évasion.



Jay Hammond a, comme tant d'autres, trouvé l'inspiration à Brooklyn, NY. Il y a aussi trouvé un label, Outlaws of the Border, qui devrait bientôt faire parler de lui dans nos contrées. Pourquoi ? Parce qu'Outlaws of the Border est une structure hybride fondée par un Français, Gautier, et son épouse américaine. Parce qu'Outlaws of the Border est aussi une marque de vêtements branchés, et fait d'autres choses encore mais ça devient compliqué à expliquer. Parce qu'Outlaws of the Border a également pris sous son aile de prometteurs groupes français : Monsieur Morphée (électro dark, tendance indus), et surtout Sally Jenko (rock, tendance TV On The Radio).

Et pour les assoiffés d'informations:

- le myspace du frère de Jay, Michael, qui joue lui aussi une pop folk aérienne (Summer Brooklyn), mais qui semble s'intéresser de près aux techniques électroniques (Princeton Laptop Orchestra, anyone?)

- le myspace d'Oaken A, duo formé de, oh surprise, Jay et Michael Hammond, qui confirme l'assertion ci-dessus, et mêle harmonieusement musique analogique et électronique.

- le myspace d'un autre groupe new-yorkais signé Ootb, le tout doux Lark & Sorrel, petites soeurs de The Innocent Mission tendance Au Revoir Simone

- un bel article de Time Out NYC sur la collection Outlaws of the Border

"Trippers and askers surround me, People I meet, the effect upon me of my early life or the ward and city I live in, or the nation, The latest dates, discoveries, inventions, societies, authors old and new, My dinner, dress, associates, looks, compliments, dues, The real or fancied indifference of some man or woman I love, The sickness of one of my folks or of myself, or ill-doing or loss or lack of money, or depressions or exaltations, Battles, the horrors of fratricidal war, the fever of doubtful news, the fitful events; These come to me days and nights and go from me again, But they are not the Me myself. Apart from the pulling and hauling stands what I am, Stands amused, complacent, compassionating, idle, unitary, Looks down, is erect, or bends an arm on an impalpable certain rest, Looking with side-curved head curious what will come next, Both in and out of the game and watching and wondering at it. Backward I see in my own days where I sweated through fog with linguists and contenders, I have no mockings or arguments, I witness and wait. " Walt Whitman (Song of Myself)

vendredi 19 juin 2009

Fredo Viola en concert


Ah ben ça y est. Nos calendriers se sont enfin accordés : Fredo Viola sera en concert ce lundi 22 juin au Café de la Danse, et moi aussi.

Avec tout ce que j'ai pu vous raconter sur le bonhomme, il n'y a pas grand chose à rajouter, si ce n'est : VIENDEZ !

lundi 27 avril 2009

Great Lake Swimmers @ Bowery Ballroom


Ok, c'était le 17 avril, autant dire pas hier. La chronique du concert arrive un peu tard, peut-être, mais bon c'est pas comme si une chronique de concert n'arrivait pas TOUJOURS trop tard (genre, oui, c'était génial, c'est con, vous n'y étiez pas). Sauf que là, il n'est pas tout à fait trop tard, puisque Great Lake Swimmers fait une escale parisienne au mois de mai. Plus exactement, GLS jouera à l'International le 26 mai. Ils s'arrêtent aussi du côté de Bordeaux et de Tourcoing (?!) - pour plus d'info, rdv sur le myspace du groupe.


Donc, si vous habitez à Paris, Bordeaux ou Tourcoing, ou dans les environs, et que vous aimez la folk tranquille (on va dire quelque part entre Bonnie Prince Billy, Ray Lamontagne et Fleet Foxes) et les barbus en chemise à carreaux, ne ratez pas ça.


Venus présenter leur nouvel opus Lost Channels (que j'adorerais chroniquer ici, mais comme GLS est un groupe canadien, ce serait un peu contraire à la ligne éditoriale), Tony Dekker et ses acolytes (Julie Fader, Erik Arnesen, Bret Higgins et Greg Millson, accompagnés d'une joueuse de mandoline dont j'ai malencontreusement oublié le nom) ont véritablement déchaîné le Bowery Ballroom. Surprenant (Ongiara, l'opus précédent des canadiens, était une pure merveille de folk... atmosphérique, et si Lost Channels connaît des moments plus up-tempo, on est quand même loin des dancefloors) mais complètement addictif.


J'aurais aimé vous faire partager ce moment en vidéo, mais le Bowery Ballroom applique une politique très stricte de "NO VIDEOS"... Allez à L'International et vous verrez...

jeudi 16 avril 2009

Telepathe Record Release Party @ The Annex

Hier soir avait lieu la release party du premier album de Telepathe, Dance Mother. L'album est sorti il y a déjà deux mois, mais on s'en fout. C'était surtout leur dernière date new-yorkaise avant de s'envoler pour le France, où elles commenceront leur tournée à Nancy, avant se s'arrêter à Paris pour une date à la Maroquinerie (25 avril). Nos amis anglais auront, pour leur part, la chance de les voir en même temps que les excellents School of Seven Bells.

Pas de vidéo du concert, malheureusement. Et la photo ci-dessus a été prise à un autre concert. mais l'idée est là. Melissa et Busy apparaissent dissimulées sous des capuches et se calent derrière leurs machines. Les tuniques/k-way disparaîtront pour laisser place à des tee-shirts (je suis un peu loin, mais on me dit que l'une porte un t-shirt Joy Division et l'autre un t-shirt... hmm, syndrome du poisson rouge... mais en tout cas c'était un rappeur).

On retrouve l'electro vigoureuse aux accents étranges qu'on avait découvert sur l'opus, l'énergie pure qui s'en dégage, mais bizarrement, personne ne danse. En fait, personne ne bouge. Le concert en lui-même s'apparente à une performance de karaoke sur MacBook. Gangnes joue les MCs et Livaudais tape en rythme sur ses drum pads. Elles enchaînent les morceaux (et quand je dis "enchaînent', ça veut dire "enchaînent". Les pauses, c'est pour les groupes à guitares), les beats ethniques de Lights Go Down font place à la candeur juvénile de So Fine, et le public reste incroyablement stoïque. C'est à n'y rien comprendre.

C'est peut-être pour ça que Telepathe a recruté 3 danseuses, alignées sur l'avant de l'étroite scène, qui leur laisse à peine assez de place pour exécuter leurs mouvements tribaux. Mais l'ensemble est visuellement intéressant, légèrement hypnotisant, comme la musique à la fois binaire et enveloppante des brooklynites. Quarante-cinq minutes plus tard, c'est terminé.

Je craignais un peu d'être décue, de découvrir que l'opus devait tout au travail de production de Dave Sitek. Le fait que le côté "live" de la performance se résume aux voix et à la batterie électronique permet de passer à côté de cette question. Au final, on s'en moque.

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