jeudi 16 avril 2009

Telepathe Record Release Party @ The Annex

Hier soir avait lieu la release party du premier album de Telepathe, Dance Mother. L'album est sorti il y a déjà deux mois, mais on s'en fout. C'était surtout leur dernière date new-yorkaise avant de s'envoler pour le France, où elles commenceront leur tournée à Nancy, avant se s'arrêter à Paris pour une date à la Maroquinerie (25 avril). Nos amis anglais auront, pour leur part, la chance de les voir en même temps que les excellents School of Seven Bells.

Pas de vidéo du concert, malheureusement. Et la photo ci-dessus a été prise à un autre concert. mais l'idée est là. Melissa et Busy apparaissent dissimulées sous des capuches et se calent derrière leurs machines. Les tuniques/k-way disparaîtront pour laisser place à des tee-shirts (je suis un peu loin, mais on me dit que l'une porte un t-shirt Joy Division et l'autre un t-shirt... hmm, syndrome du poisson rouge... mais en tout cas c'était un rappeur).

On retrouve l'electro vigoureuse aux accents étranges qu'on avait découvert sur l'opus, l'énergie pure qui s'en dégage, mais bizarrement, personne ne danse. En fait, personne ne bouge. Le concert en lui-même s'apparente à une performance de karaoke sur MacBook. Gangnes joue les MCs et Livaudais tape en rythme sur ses drum pads. Elles enchaînent les morceaux (et quand je dis "enchaînent', ça veut dire "enchaînent". Les pauses, c'est pour les groupes à guitares), les beats ethniques de Lights Go Down font place à la candeur juvénile de So Fine, et le public reste incroyablement stoïque. C'est à n'y rien comprendre.

C'est peut-être pour ça que Telepathe a recruté 3 danseuses, alignées sur l'avant de l'étroite scène, qui leur laisse à peine assez de place pour exécuter leurs mouvements tribaux. Mais l'ensemble est visuellement intéressant, légèrement hypnotisant, comme la musique à la fois binaire et enveloppante des brooklynites. Quarante-cinq minutes plus tard, c'est terminé.

Je craignais un peu d'être décue, de découvrir que l'opus devait tout au travail de production de Dave Sitek. Le fait que le côté "live" de la performance se résume aux voix et à la batterie électronique permet de passer à côté de cette question. Au final, on s'en moque.

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8 commentaires:

  1. oh
    i'm sorry i missed this show
    i'm fond of their music

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  2. yeah, dave sitek rarely miss the spot :)
    talking about show, when is your next one (and where?)

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  3. Un retour du concert à la Maroquinerie :
    Le survol de l'Atlantique leur a fait perdre capuches, danseuses, énergie, voix et côté légèrement hypnotisant. Derrière leurs machines et devant un public immobile mais plein de bonne volonté, la prestation manquait cruellement d'intérêt. Grosse déception pour nous, fans de "Dance mother".

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  4. Ah ben voilà. Putain de compagnies aériennes qui limitent les bagages ;) Si on peut même plus coller une capuche, une danseuse et une voix dans sa valise... Quant à l'immobilisme du public, il faut croire que c'est un effet secondaire universel...

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  7. Wow thanks a lot Joly :)
    What I meant was that I didn't film the show. Fortunately, you did (great job, btw)
    I'm gonna post them right away!

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