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lundi 13 avril 2009

Girls, girls, girls

Où sont les femmes ? Patrick Juvet n'avait pas tort, même si je ne crois pas qu'on parlait de la même chose, lui et moi. Personnellement, ma question s'applique essentiellement à la scène musicale indépendant de New York. Je me l'étais déjà posée lors de ma rencontre avec Kim Garrison, qui reste à ce jour l'unique représentante de la gente féminine sur ce blog.

Alors je ne sais pas, c'est peut-être ma faute... Serais-je misogyne ? Est-ce qu'une fille peut être misogyne, d'ailleurs ? Le fait est que les filles qui jouent de la musique semblent moins nombreuses que les garçons. Ce n'est pas nécessairement le moment de faire une étude sociologique sur le sujet, mais c'est certainement le moment d'en mettre certaines en lumière dans ce blog, et de palier à ce flagrant déséquilibre.

Bon, en tout cas, histoire de palier à cela, voici une petit vidéo du concert de Jo Williamson au Rockwood Musichall, auquel je me suis rendue il y a quelques jours.


Jo est une grande fille toute simple, qui chante des chansons visiblement toutes simples, sur lesquelles elle s'accompagne à la guitare acoustique, tout simplement (bon, ça c'est pour l'effet de style, dans les faits, il y a Matt, au piano et, sur le disque Wake on The Hudson, que vous pouvez acheter ici, il y a pléthore d'instrumentations). Elle raconte des histoires toutes simples, des histoires de filles, leurs déboires sentimentaux, tout ça. Mais avec beaucoup d'humour et de fraîcheur. Ça sent le vécu (je sais de source sûre que le marin de "Sailor Boy" n'est pas sorti de son imagination).



Liens:
- le myspace de Jo Williamson
- le website de Jo Williamson


Et, tant qu'on en est à parler de filles, j'ai également récemment découvert Julia Haltigan. Julia a grandi du côté de Bowery (patrie du CBGB et autres hauts lieux du rock et de la punk culture) dans les années 80, dans une famille de musiciens. Autant dire que sa voie était toute tracée. Son premier opus autoproduit, When the Glow Starts to Go, sorti en 2007 (spéciale dédicace à mon voisin Tony, qui me l'a procuré et m'a ainsi fait découvrir cette petite pépite) conjure une Amérique révolue, dans une veine pop folk à l'ancienne qui colle à merveille à sa voix sexy.

Mais assez pour cette fois, je vous en dirai plus sur la belle et sur son nouvel album éponyme (mars 2009), après son concert au 11th Street Bar, en compagnie de ses acolytes, The Hooligans (en bas de chez moi, how convenient is that?).

En attendant, la vidéo de sa chanson "I Don't Want To Fall In Love":



Liens:
- Le myspace de Julia Haltigan
- le (super) website de Julia Haltigan

vendredi 3 avril 2009

Harlem Shakes - Technicolor Health

Label : gigantic music
Genre : pop, indie rock, electro
Date de sortie : 24 mars 2009









De temps en temps, je rentre chez un disquaire, et j'achète un album au hasard dans le rayon nouveautés, de préférence parmi les albums mis en avant. Bizarrement, je n'ai jamais eu de mauvaise surprise. Sans doute parce que je ne m'essaie pas à cet exercice chez n'importe quel disquaire. Je passe le tout en revue, en prends un, le repose, en prends un autre, le repose, jusqu'à ce que j'arrête mon choix. Parce que j'aime la pochette, ou le nom du groupe, ou le titre des chansons. Ou tout ça à la fois.

Ça a été le cas de Harlem Shake. Je me suis aussi dit qu'avec un nom pareil, ils devaient être de New York (de Brooklyn, en fait) et que ça devait groover (malgré les percus exotiques et les cuivres, c'est plutôt indie rock, en fait).

Dès l'ouverture, "Nothing But Change II" ancre les Brooklynites aux côtés de Vampire Weekend. La chanson commence sur des accents funky avant d'exploser dans un refrain tout en choeurs doo-wop, clappements de mains et cuivres rugissants, assaisonnés de blips électroniques de jeux vidéo vintages. On ne pouvait rêver mieux pour appréhender Harlem Shakes, et trépigner d'impatience (ou d'appréhension, selon qu'on est optimiste ou pessimiste) avant de découvrir la suite. Et ouf, le titre suivant, "Strictly Game", qui s'avère être le single, ne vient pas contredire la première impression. Le bruit de statique s'estompe pour faire place aux percus lives et électroniques, qui finissent par se confondre en un joyeux bordel frénétique.

Durant les 37 minutes que dure l'opus, rien ne vient contredire ce qu'annonçait le titre : Technicolor Health dégage un optimisme assumé et un son ensoleillé ("Sunlight", notamment, et sans surprise), une vibe à la Beach Boys, qui donne envie de chantonner en choeur, tout en dansant joyeusement.


Les riffs de guitare post-punk se heurtent aux claviers très 21e siècle, les "vrais" instruments se fondent dans la musique produite par des jouets en tout genre (Nintendo, Casio, Lansay ? Difficile à dire...), le tout finissant toujours par se noyer, à un moment ou à un autre, dans un véritable mur d'harmonies à la Phil Spector. Au final, c'est comme si chaque membre du groupe jouait sa propre chanson mais, miraculeusement, l'ensemble se mêle parfaitement. Dans un formidable élan démocratique, chacun à droit à la parole, et chacun (sans compter les choeurs additionnels) s'en donne à choeur joie en ooh, aah, nanana, tutudutuuu, venant envelopper la voix du chanteur, Lexy Benaim. Dans un souci d'équité et pour respecter la leur, on précisera ici les noms des autres membres du joyeux quintet : Brent à la batterie (et assimilé), Kendrick aux claviers, Todd à la guitare et Jose à la basse (et tous au chant, donc)

L'album se clôt bien trop rapidement avec la chanson éponyme, qui vient lentement calmer notre ferveur, sans pour autant rafraîchir l'ambiance. Si Gigantic fait bien son travail, nul doute que les Shakes traverseront l'Atlantique aussi vite qu'ils nous emmènent des boucles de piano de "Niagara Falls" aux pulsations de la basse ska new-wave de "Radio Orlando". Et devenir le groupe hype de 2009 ? On le leur souhaite.

Ah oui. Etant donné que la pochette a joué en faveur du disque, je mentionnerai que l'artwork est signé Jules de Balincourt, dont l'espace multi-artistique Starr Space, à Brooklyn, accueillera Harlem Shake le 24 avril.

Liens:
- le website d'Harlem Shakes
- le myspace d'Harlem Shakes

samedi 7 mars 2009

Music Everywhere

Fredo Viola @ Stain Bar


L'événement était tellement confidentiel que j'ai failli le rater. C'est donc à la dernière minute que mes plans pour ma soirée de vendredi ont changé, et que je me suis rendue au Stain Bar à Brooklyn pour voir Fredo Viola.

Fredo n'a pas la même renommée aux Etats-Unis qu'en France. Et, comme il est encore en train de réfléchir à la façon d'aborder les performances live, Fredo n'a pas vraiment travaillé à promouvoir l'événement. C'est parfait, il chantera juste pour nous. Je me dis qu'on a bien de la chance de le voir dans de telles conditions, j'ai presque l'impression qu'il est venu chanter dans mon salon (si mon salon faisait 80 m2 et avait 5m de hauteur sous plafond, ce qui n'est pas le cas, ni à NYC, ni à Paris. Encore moins à Paris).

Le revers de la médaille, c'est que la sonorisation est à peu près la même que dans mon salon. En pire peut-être. Difficile d'entendre la voix de Fredo, ce qui est quand même bien dommage. Il est accompagné d'Erik Schoster, a.k.a He Can Jog, qui joue du mac, de la lap steel (enfin je crois), et du rasoir électrique, entre autres choses. Le potentiel des deux gaillards ainsi réuni est énorme mais mon dieu que le son est mauvais ! J'essaie de me mettre au fond, j'essaie devant, rien à faire. Soit on n'entend pas la musique, soit on n'entend pas la voix. Dans tous les cas, on entend très bien les conversations qui se poursuivre à droite et à gauche. Il va falloir faire avec.

Malgré tout, Fredo et Erik nous ont offert un magnifique moment de musique, que je vais essayer de vous faire partager. Dès que j'aurais compris comment importer les films de ma nouvelle caméra JVC dans Final Cut (une possibilité de me faire rémunérer pour cette petite page de publicité?).

Retrouvez Fredo sur
- myspace
- facebook
- fredoviola.com
- theturn.tv


Frankie Knuckles @ Webster Hall


Je ne dirai jamais assez combien je déteste cet endroit. Je n'y étais allée qu'une fois, en octobre, pour voir Carl Cox et, malgré un mix mémorable, entre la fouille poussée à l'entrée, l'amabilité restreinte du personnel, le parkage des fumeurs dans l'enclos à bétail à l'extérieur, le vol qualifié pratiqué au vestiaire, je m'étais dit que je n'y remettrai jamais les pieds.

Mais bon, Frankie Knuckles est Frankie Knuckles, et s'il joue au Webster Hall, eh bien allons au Webster Hall (et puis j'étais sur la guest list, tout de suite ça fait relativiser). Originaire de NYC, c'est à Chicago que Knuckles a trouvé le succès qu'on lui connaît, en participant activement à l'explosion de la house dans les années 80. Pas pour rien qu'on l'appelle le "Godfather of House", j'imagine. Et donc, forcément, Webster Hall ou pas, un moment de house aux accents historiques...

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- fkalways.com



Roy Hargrove @ Village Vanguard


Et dimanche soir, j'ai découvert l'historique Village Vanguard, haut lieu du jazz à New york depuis plus de 70 ans. Roy Hargrove y jouait depuis quelques jours, et là encore, on a bien failli le rater. Le VV est un endroit magique, exact en tout point à l'idée qu'on peut se faire d'un club de jazz de l'époque. Quant à Hargrove et ses accolytes (Justin Robinson au sax' alto, Jonathan Batiste au piano, Dwayne Burno à la contrebasse et Montez Coleman à la batterie), ils ont été brillants du début à la fin. Dès l'entrée en scène du quintet, le public est happé par une sorte d'électricité presque palpable dans l'air. Une telle virtuosité, et une telle énergie, ça laisse pantois, forcément.

Retrouvez Hargrove sur
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- facebook
- royhargrove.com

lundi 9 février 2009

Crystal Stilts @ Mains d'Oeuvres

Petit reminder pour ceux qui voudraient découvrir en live le rock flegmatique des New-Yorkais de Crystal Stilts, c'est demain que ça se passe. On n'a pas rêvé meilleure bande son à la tempête prévue sur la moitié nord de la France.

The Chap (UK) + Electric Electric (FR) + Crystal Stilts (US) le mardi 10 février, 20h30, à Mains d'Oeuvres (St-Ouen).

A noter pour les dijonnais que pour vous, c'est aujourd'hui que ça se passe : Crystal Stilts sera en showcase à la fnac cet après-midi, et en concert ce soir au Flannery's.


Pour lire la chronique de l'opus Alight of Night (2008), c'est par ici.

mardi 27 janvier 2009

Kim Garrison in Paris


Fans parisiens de Kim Garrison, à vos agendas !


De passage dans notre capitale pour présenter son opus You Are Loved, la Californienne expatriée à New York vous offre deux possibilités de venir la voir et l'écouter, et, le temps d'un concert, de se croire dans un club de la grosse pomme. Perso, j'y serai !

Le dimanche 15 février, elle jouera dès 19h au Café Charbon, rue Oberkampf.

Le lundi 16 février, c'est au Pop In, rue Amelot, que ça se passe, à partir de 21h (CD Release Party).

lundi 19 janvier 2009

Antony & The Johnsons - The Crying Light

Il est des voix rares. Des voix qui transportent une foule d'émotions dans un seul vibrato. Celle d'Antony Hegarty en fait partie. A l'instar de ses héros Klaus Nomi, Boy George et Nina Simone, le New-Yorkais d'adoption, révélé à la face du monde en 2005 avec son album Mercury awardisé, I Am A Bird Now, a le trémolo passionné et douloureux, que d'aucuns interprètent comme de la prétention ou de l'affectation. Love it or leave it. Reste que beaucoup attendaient la suite avec impatience.

Antony avait annoncé la couleur en octobre dernier, avec le sublime EP Another World, teaser magnifique de l'opus The Crying Light qui sort demain.

Loin de l'introspection sur l'ambivalence sexuelle de I Am A Bird Now, The Crying Light est un superbe moment de philosophie et de poésie, une ode à une planète en détresse, un adieu déchirant mais résigné ("I need another world, this one's nearly gone" - "Another World"). Ecrites pendant les 7 dernières années, chaque chanson exprime toute la vulnérabilité d'Antony et de notre monde, déchiré par les guerres et écologiquement menacé.

Alors l'ambiance y est forcément sombre et triste à souhait. Mais, tout comme le co-fondateur du butoh, Kazuo Ohno, à qui est dédicacé l'opus et dont la photo illustre la pochette, tout est question d'élegance. Antony a renoué avec ses Johnsons, et dès l'ouverture sur l'élégiaque "Her Eyes Are Underneath The Ground", les arrangements de piano et de cordes éthérées (Nico Muhly n'est pas le protégé de Philip Glass pour rien) épousent à merveille la ferveur du chanteur. N'étant ni chanteur d'opéra, ni chanteur de jazz, Antony voit forcément sa musique classée en "pop". Mais sa musique est bien plus proche de la musique classique et symphonique, malgré l'apparition des guitares de Steve Cropper, que l'on découvre avec émerveillement sur "Aeon" (il faut croire qu'il a au moins momentanément surmonté son aversion). La chanson, aux accents glam bowiesques, a de plus le mérite, comme sa participation au projet disco dance Hercules and Love Affair, de mettre la voix d'Antony là où on ne l'attend pas.

D'autre part, malgré quelques envolées romantiques ("Daylight and the Sun" est un véritable monument de dramatisme), Antony a choisi la voix de la sobriété ("Dust and Water" est même carrément minimaliste), et fait, toutes proportions gardées, preuve de pas mal d'optimisme. Car, aussi fragile que soit le monde d'Antony, il y vit des danseurs nommés Epilepsy. Les accents bucoliques d'"Everglade", que John Barry n'aurait pas désavouée, transforment finalement ce chant du cygne en formidable cri d'espoir.

Antony's MySpace
Antony's Website
Antony's Page on Secretly Canadian


Genre : rock indé, pop, soul
Label : Rough Trade
Date de sortie : 20 janvier 2008

lundi 12 janvier 2009

Gang Gang Dance vs. Crystal Stilts

Mieux vaut tard que jamais. Deux opus auraient largement pu trouver leur place dans les NYC Favorites 2008 : Saint Dymphna, de Gang Gang Dance, et Alight of Night, de Crystal Stilts. Je n'ai écouté le deuxième que récemment (en 2009, donc) et, si j'avais pu apprécier le premier dès l'automne dernier, sa provenance new-yorkaise m'avait jusque là échappée.

Je vais donc essayer de réparer ça comme je peux, en consacrant aux deux formations mes premières chroniques de l'année 2009.
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Gang Gang Dance - Saint Dymphna

Le dernier opus de GGD est sorti chez Warp, et c'est déjà en dire beaucoup. Originaire de Brooklyn, le quatuor a largement étendu sa palette sonique depuis le prometteur God's Money (2005). Étonnamment bien nommé (Saint Dymphna est, comme me l'apprend mon éternel ami Wikipedia, la sainte patronne des déséquilibrés, des malades mentales, des fugueurs, en gros des outsiders et des sujets tabous, ainsi que, curieusement, des familles heureuses, allez comprendre), l'opus est une véritable séance d'électrochocs.

Blips electro et ambient éthérée (l'inaugural Bebey annonce la couleur, Inners Pace ou Afoot viennent le confirmer : le tournant electronique a été pris), guitares brésiliennes, dub engourdi, ardeur orientale (Blue Nile) déflagrations punk (First Communion), beats ragga, grime azymuthé (le survolté Princes, featuring Tinchy Stryder dont le "Oh Shit! Gang Gang!" pourra dérouter un moment, avant que les pièces du puzzle s'assemblent), tout y passe, haché menu par nos new-yorkais qui nous ont concocté une recette toute personnelle et reconnaissable entre mille. Lizzi Bougatsos, Brian Degraw, Tim Dewit et Josh Diamond jettent un pont entre le primitivisme le plus farouche et l'avant-garde la plus bestiale. Aphex Twin et Cocteau Twins croisent My Bloody Valentine, Animal Collective et Can sur un dancefloor épileptique. Forcément indispensable.

Genre : rock indé, electro
Label : Warp
Date de sortie : 06 octobre 2008

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Crystal Stilts - Alight of Night

Né il y a 5 ans, également à Brooklyn (décidément véritable vivier de musiciens talentueux) de la rencontre de Brad Hargett (au chant) et JB Townsend (guitare), le groupe s'est agrandi au fil des années avec l'arrivée de Kyle Forrester (clavier), d'Andy Adler (basse) et de la batteuse Frankie Rose, qui opérait précédemment au sein des Vivian Girls, formation voisine et soeur de label.

Les influences des deux groupes semblent d'ailleurs être voisines elles-aussi : le Velvet Underground n'est pas loin, les premiers Jesus & Mary Chain non plus, alors que certaines fantaisies musicales sixties penchent du côté des Doors. La nonchalance de Hargett au chant, à la limite de la morosité, l'ambiance sombre eighties à souhait n'est pas non plus sans rappeler Joy Division et, du coup, leurs compatriotes d'Interpol. Si la première écoute peut induire un léger sentiment dépressif, la suivante efface très vite cette impression. Le chant monotone et amer de Hargett épouse à merveille les boucles psychés de claviers et les riffs vénéneux des guitares. Sans aller jusqu'à sauter partout, on pourrait bien aller jusqu'à danser sur The SinKing ou sur le plus pop Prismatic Room. Trouble et entêtant : Alight of Night est donc sans contexte la bande son idéale de cet hiver glacial, et de ces temps de crise.

Genre : rock indé
Label : Slumberland
Date de sortie : 28 octobre 2008

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Crystal Stilts accompagneront les Anglais de The Chap et les Français d'Electric Electric le 10 février à Mains d'Oeuvres. Ils se produiront également ailleurs dans l'hexagone, vous pouvez consulter les dates et lieux sur leur myspace. Notons que les Vivian Girls (avec ou sans Frankie) se produiront au Point Ephémère 3 jours plus tard.

Quant à Gang Gang Dance, c'est également au Point Ephémère, le 20 février, que les Parisiens pourront les apprécier, à moins qu'ils ne se rendent le lendemain à St-Malo, où les New-Yorkais se produisent à la Route du Rock. Pour les autres dates, rendez-vous sur leur myspace.