Souvenez-vous, c'était il y a presque un mois, je vous faisais part de l'excellente soirée passée au Pete's Candy Store, à Williamsburg, Brooklyn, en compagnie de trois artistes ma foi fort sympathiques et fort talentueux. L'honneur d'ouvrir les hostilités était revenu à la New-Yorkaise d'adoption Kim Garrison, sorte de fille spirituelle de Jeff Buckley et de PJ Harvey (si vous aussi vous avez vu La Boum, vous voyez de quoi je parle). Seule représentante de la gente féminine de la soirée, et pour l'instant de la scène musicale new-yorkaise sur ce blog... Hmm, ça mériterait que je me penche sur la question : où sont les singer-songwriters de sexe féminin ?
Bref. Pour en revenir à Garrison, elle vient d'enregistrer et d'autoproduire son 1er opus sobrement intitulé "Kim Garrison" (avec l'aide, excusez du peu, de Brad Albetta, producteur de Martha Wainwright). Parfois elle joue toute seule avec sa guitare, comme le soir où je l'ai vue chez Pete, parfois elle est accompagnée du joueur de chapman stick Alex Nahas (également aux crédit de l'album et que je n'ai malheureusement pas eu l'occasion de voir dans le cadre de son propre groupe, Bright Brown), comme le soir où j'ai filmé les extraits de concerts qui sont dans la vidéo, et il paraît que parfois, il y a aussi un batteur, mais ça, je n'ai pas encore eu l'occasion de le voir. En tout cas, sur la version enregistrée, on trouve carrément deux batteurs : Harry Green et, en guest, Matt Johnson (Jeff Buckley, Rufus Wainwright, Beth Orton). Dans tous les cas, la musique de Kim Garrison se place entre rock indé et folk gracile, entre ombre et lumière, entre éther et abîme. Mi-ange, mi-démon.
La Californienne prévoit de faire un tour en France au mois de février, et une date semble déjà s'annoncer au Café Charbon. Je me ferai une joie de vous tenir informée des dates, vous aurez très certainement prochainement des nouvelles de Kim Garrison !
Et, pour finir, on notera qu'elle a aussi de bien jolies photos sur son MySpace.
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