Vendredi dernier avait lieu une séance de dédicace du livre Madonna: Confessions par le photographe de sa tournée, Guy Oseary.
Personnellement, j'y suis arrivée par hasard, à la recherche du New York Photo Festival, qui avait en fait eu lieu au mois de mai. Il s'agissait cette fois de la projection du film The Future of Contemporary Photography: The New York Photo Festival 2008 (et je l'aurais su si j'avais pris la peine de lire l'invitation correctement, ce que bien évidemment je n'ai pas fait). Bref, l'événement étant traditionnellement organisé par la superbe librairie The Powerhouse Arena, c'est là que j'ai finalement échoué.
La présence d'un bar m'a mis la puce à l'oreille. Quelque chose se tramait. Ajoutez à cela d'immenses photos de Madonna prises lors de sa tournée 2006, et un DJ qui mixe les tubes (et ils sont nombreux) de la Material Girl à tout va, et vous ferez comme moi le calcul : il s'agissait donc de la séance de dédicace de Guy Oseary, qui a suivi la madone sur les plus de 50 dates qu'elle a assurée lors du Confessions Tour.
Bon, de vous à moi, je ne suis pas une grande fan de Madonna. Gamine, comme tout le monde, j'ai dansé sur Holiday ou Papa Don't Preach, et j'apprécie encore d'écouter ce qu'il conviendra d'appeler les early Madonna. Mais toute une soirée, le son poussé au maximum ? Sans l'open bar, et malgré la qualité incontestable de l'éventail de livres proposé par la boutique, je n'aurais sans doute pas tenu 15 minutes.
Le livre d'Oseary en lui-même me semble présenter peu d'intérêt pour un non-fan. Pas que les photos ne soient pas esthétiques - la mise en page en revanche est d'un goût douteux. Mais surtout, pfff, à part révéler ce que tous les magazines du monde nous ont appris depuis longtemps (oui, elle est bien conservée ; oui, elle peut se permettre de se trimballer en short à paillettes, ce qui ne l'empêche pas d'être vaguement ridicule), ben c'est juste bof. Ce qui n'a pas empêché une foule bigarrée de faire la queue pour son exemplaire estampillé de la signature de l'artiste.
Allez comprendre. J'en ai quand même profité pour faire quelques acquisitions non-related to Madonna, dont le très intéressant Legends of the Chelsea Hotel d'Ed Hamilton.
Ah oui, et pour les non-initiés, DUMBO signifie Down Under the Manhattan Bridge Overpass et est un quartier arty de Brooklyn.
jeudi 30 octobre 2008
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